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Французские сказки
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Комментарии

lovermann 18 января 2012
Как вы добавляете тексты с диакритическими знаками? Я пытаюсь сделать чешские словри, и у меня выдает ошибку недопустимых символов, в то время как у вас все ок?! Спасибо.
LadyIrina 12 апреля 2011
До 50 отрывка включительно, какие видела ошибки - исправила. Если еще увидишь, то подправлю. А œ у меня никак не получается набирать, ни ctrl+shift+&, ни комбинацией Alt+0156.
LadyIrina 12 апреля 2011
Да, спасибо, обязательно исправлю.
teacherIgor 12 апреля 2011
№26 - много лишних пробелов.
teacherIgor 12 апреля 2011
#26: avait :
teacherIgor 12 апреля 2011
В 25-м есть лишние пробелы в двух или трех местах.
teacherIgor 12 апреля 2011
#24: faiseuse : elles
teacherIgor 12 апреля 2011
œ - это лигатура, буква такая, вставлять можно так: ctrl+shift+& жмем и отпускаем, а потом жмем на латинице букву "o". Так должно быть быстрей, чем каждый раз копировать, хотя, конечно, можно ее перед текстом загнать в буфер обмена и, при необходимости, тупо давить ctrl+v.
teacherIgor 12 апреля 2011
22-й отрывок: sœurs
teacherIgor 12 апреля 2011
21-й отрывок: sœurs
teacherIgor 12 апреля 2011
cœur
Интересно, а "это" ты как прошла?
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Описание:
Сказки Шарля Перо на французском
Автор:
LadyIrina
Создан:
11 апреля 2011 в 18:40 (текущая версия от 20 апреля 2011 в 21:00)
Публичный:
Нет
Тип словаря:
Книга
Последовательные отрывки из загруженного файла.
Содержание:
191 отрывок, 100006 символов
1 Le Maître Chat ou le Chat Botté
Un meunier ne laissa pour tous biens à trois enfants qu'il avait, que son moulin, son âne et son chat. Les partages furent bientôt faits, ni le notaire, ni le procureur n'y furent point appelés. Ils auraient eu bientôt mangé tout le pauvre patrimoine. L'aîné eut le moulin, le second eut l'âne, et le plus jeune n'eut que le chat. Ce dernier ne pouvait se consoler d'avoir un si pauvre lot: - Mes frères, disait-il, pourront gagner leur vie honnêtement en se mettant ensemble; quant à moi, lorsque j'aurai mangé mon chat, et que je me serai fait un manchon de sa peau, il faudra que je meure de faim.
2 Le chat qui entendait ce discours, mais qui n'en fit pas semblant, lui dit d'un air posé et sérieux: - Ne vous affligez point, mon maître, vous n'avez qu'à me donner un sac, et me faire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles, et vous verrez que vous n'êtes pas si mal partagé que vous croyez. Quoique le maître du chat n'y croyait guère, il lui avait vu faire tant de tours de souplesse, pour prendre des rats et des souris, comme quand il se pendait par les pieds, ou qu'il se cachait dans la farine pour faire le mort, qu'il ne désespéra pas d'en être secouru dans sa misère.
3 Lorsque le chat eut ce qu'il avait demandé, il se botta bravement et, mettant son sac à son cou, il en prit les cordons avec ses deux pattes de devant, et s'en alla dans une garenne où il y avait grand nombre de lapins. Il mit du son et des lasserons dans son sac, et s'étendant comme s'il eût été mort, il attendit que quelque jeune lapin peu instruit encore des ruses de ce monde, vint se fourrer dans son sac pour manger ce qu'il y avait mis.
4 A peine fut-il couché, qu'il eut satisfaction; un jeune étourdi de lapin entra dans son sac, et le maître chat tirant aussitôt les cordons le prit et le tua sans miséricorde. Tout fier de sa proie, il s'en alla chez le roi et demanda à lui parler. On le fit monter à l'appartement de sa majesté où, étant entré il fit une grande révérence au roi, et lui dit: - Voilà, sire, un lapin de garenne que monsieur le Marquis de Carabas (c'était le nom qu'il lui prit en gré de donner à son maître), m'a chargé de vous présenter de sa part.
5 " -"Dis à ton maître, répondit le roi, que je le remercie, et qu'il me fait plaisir. Une autre fois, il alla se cacher dans du blé, tenant toujours son sac ouvert; et lorsque deux perdrix y furent entrées, il tira les cordons, et les prit toutes deux. Il alla ensuite les présenter au roi, comme il avait fait avec le lapin de garenne. Le roi reçut encore avec plaisir les deux perdrix, et lui fit donner à boire.
6 Le chat continua ainsi pendant deux ou trois mois à porter de temps en temps au roi du gibier de la chasse de son maître. Un jour qu'il sut que le roi devait aller à la promenade sur le bord de la rivière avec sa fille, la plus belle princesse du monde, il dit à son maître: - Si vous voulez suivre mon conseil, votre fortune est faite; vous n'avez qu'à vous baigner dans la rivière à l'endroit que je vous montrerai, et ensuite me laisser faire.
7 Le Marquis de Carabas fit ce que son chat lui conseillait, sans savoir à quoi cela serait bon. Pendant qu'il se baignait, le roi vint à passer, et le chat se mit à crier de toute ses forces: - Au secours, au secours, voilà Monsieur le Marquis de Carabas qui se noie! A ce cri, le roi mit la tête à la portière, et, reconnaissant le chat qui lui avait apporté tant de fois du gibier, il ordonna à ses gardes qu'on allât vite au secours de Monsieur le Marquis de Carabas.
8 Pendant qu'on retirait le pauvre marquis de la rivière, le chat s'approcha du carrosse, et dit au roi que dans le temps que son maître se baignait, il était venu des voleurs qui avaient emporté ses habits, quoiqu'il eût crié au voleur de toute ses forces; le drôle les avait cachés sous une grosse pierre. Le roi ordonna aussitôt aux officiers de sa garde-robe d'aller chercher un de ses plus beaux habits pour monsieur le Marquis de Carabas.
9 Le roi lui fit mille caresses, et comme les beaux habits qu'on venait de lui donner relevaient sa bonne mine (car il était beau, et bien fait de sa personne), la fille du roi le trouva fort à son gré, et le Marquis de Carabas ne lui eut pas jeté deux ou trois regards fort respectueux, et un peu tendres, qu'elle en devint amoureuse à la folie. Le roi voulut qu'il montât dans son carrosse, et qu'il fût de la promenade.
10 Le chat ravi de voir que son dessein commençait à réussir, prit les devants, et ayant rencontré des paysans qui fauchaient un pré, il leur dit: - Bonnes gens qui fauchez, si vous ne dites au roi que le pré que vous fauchez appartient à Monsieur le Marquis de Carabas, vous serez tous hachés menu comme chair à pâté. Le roi ne manqua pas à demander aux faucheurs à qui était ce pré qu'ils fauchaient. - C'est à Monsieur le Marquis de Carabas, dirent-ils tous ensemble, car la menace du chat leur avait fait peur.
 

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